Perrine Clabecq: Travaux 2005

Relier, reconstruir, réorganiser, croiser. Par le tissages, le maillages, les réseaux de lignes, de fils, de traits rapeux et nerveux, de trajectoires ténues, tendues ou tremblantes prètes à rompre ou a disparaitre. A l'image de vies, d'évènements, d'éléments bien intégrés au système ou plus isolés, mais toujours reliés entre eux.

Fils électriques, câbles, médium, plomb, verre... Les matériaux/traits sont ceux du faire quotidien, industriel, artisanal. Ordinairement cachés, camouflés ou invisibles, simplement fonctionnels, Perrine Clabecq révèle leur aspect, les détourne, les utilise à les rendre inutiles. Elle les rend visibles dans l'espace habité.

Son travail reflète à la fois une recherche de discrétion, de transformation, d'itération, réitération ou de sérendipité. Il valorise le vide. Ses motifs aérés, se fondent dans l'espace, dans le bâtiment, le rendent humain, lui impriment une fêlure, une fragilité, modifient la perception des perspectives, de la lumière. Pourtant ils se font oublier. On ne peut pas les voir, mais on sent qu'il y a quelque chose de changé.

Perrine Clabecq

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jeudi 2 août 2007

Travaux 2005

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