Vernissage le Mardi 20 Janvier 2009, à 18 heures
Galerie la Rotonde
Exposition du 19 Janvier au 28 Février 2009
Hôtel de Ville de Lanester
du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30
le samedi de 9 h à 11 h 45.
Suite à ses fondations enfantines à Lanester, entre 1987 et 2000, Perrine Clabecq construit sa démarche artistique entre une maîtrise d’arts plastiques à Rennes et le diplôme de l’école nationale supérieure des beaux arts de Paris.
Pendant ses études et depuis sa professionnalisation, elle établit ses travaux lors d’expositions (le 2ème congrès international des nains de jardin dans «
A l’occasion du centenaire de
Cette ancienne entreprise, au-delà de son activité économique, a marqué l
Perrine CLABECQ réinstalle plastiquement et symboliquement ce lieu dans
Dans une démarche sensible et conceptuelle, elle s’interroge sur la perception d’un lieu et de ses bâtis, actuellement encore importants et vivants esthétiquement, réinvestis par les graffeurs, déformés par le temps, par l’usure et les éboulements de leurs structures. Pour elle, l’usine a fabriqué la ville et ses habitants. En fournissant le Lanester d’après guerre en habitations conçues pour être temporaires, elle a construit, aussi, sans s’en rendre compte, quartier par quartier, les plans et l’organisation formelle de la ville et, par extension, a influencé l’état d’esprit Lanesterien. « Petite banlieusarde de 9 ans à mon arrivée à Lanester, je croyais que c’était le nom de la mairie de Lorient. Pour moi c’était un nom exotique et plein de promesses d’une vie pleine de vacances. Je me suis construit une image de ma ville peu à peu, assez particulière, et tout en imaginaire. C’est une ville esthétiquement banale et pourtant je la trouvais très belle et synonyme de liberté par rapport à ma région parisienne : une maison, un contexte rassurant, sans « sécuritarisme », des terres qui n’appartiennent à personne comme terrains de jeu... J’ai découvert l’usine Périgault très tard, en revenant en 2005. Je n’en avais jamais entendu parler avant, et j’ai été émerveillée par l’architecture et le potentiel « inspiratoire » du lieu. Habituée des visites d’usines désaffectées, chaque fois que j’en croise une, j’étais loin de penser qu’une telle splendeur s’était trouvée sous mon nez pendant si longtemps ».
Se concevant comme un inventeur (dans le sens de trouveur) de la matière, Perrine Clabecq réorganise à sa manière ce qu’elle perçoit du monde qui l’entoure. La matière devient vivante, parfois douce, parfois agressive. Son monde protéiforme, entre réel et symbolique, cherche à traduire la vitalité qui anime la matière, comme un secret ou une maladie.
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